Distillerie du Fays
Distillerie du Fays en quelques mots
Nous sommes en 2018.
Wallon et fier de l’être, Alain Joiret, de formation économiste, a bourlingué pendant 30 ans sur tous les continents et a ramené des épices de pays tels que la Bolivie, l’Inde, le Vietnam ou le Sri Lanka (l’Île aux épices). Gérant d’une PME liégeoise, il est surtout épicurien, fumeur de saumons, iconoclaste et cuisinier diplômé.
Une nouvelle passion lui tombe du ciel, comme si Lucifer lui avait soufflé à l’oreille la fameuse recette du NOM DI GIN. Sans grande connaissance dans ce domaine mais avec beaucoup de conviction et de ténacité, nous assistons en octobre 2018 à la résurrection de ce diabolique breuvage, le NOM DI GIN !!
NOM DI GIN est produit par La distillerie artisanale du Fays installée à Sprimont.
Le nom de l’alambic en cuivre : « CAMILLE ». Sa capacité de 250 litres permet de produire +/- 300 bouteilles pour chaque lot.
A la différence de la majorité des gins qui utilise comme base l’alcool neutre (betterave, grain, pomme de terre), le NOM DI GIN est issu d’alcool vinique. Après l’étape de la macération, un long passage dans l’alambic « CAMILLE » assure la fusion des 13 « botanicals » et fruits utilisés.
Les huiles essentielles contenues dans ces ingrédients se libèrent à des températures différentes et le résultat final est une explosion d’arômes que vous ne manquerez pas de savourer lors de la dégustation de ce gin infernal.
NOM DI GIN va surprendre les connaisseurs et faire de nouveaux adeptes.
Les grappes de raisin, l’origine noble de ce gin, lui procure une longueur en bouche et une finesse remarquables. Les baies de genévrier et la cardamone lui donne une structure et une puissance aromatique. La verveine et l’eucalyptus apportent de subtiles notes herbacées, viennent ensuite les notes citriques du pomélo et du kumquat.
Pour la petite histoire/Origine du gin
Nous sommes en l’an de grâce 1853, le 14 août plus précisément.
François Lestetu dit Tchanchès tièsse di bwè est ouvrier à la commune, affecté au déchargement des navires quai de la Batte.
Aujourd’hui, il débarque une cargaison de denrées venant d’Orient et sur le navire, un sarrazin volubile bassine notre Tchantchès avec des histoires peuplées de djinns, esprits maléfiques prenant l’apparence de serpents.
Un wallon n’a peur de rien mais… la nuit suivante, Tchantchès en fait des cauchemars ! Il rêve que des diablotins viennent lui grignoter les orteils. Ce cauchemar est vite oublié car le 15 août, c’est la grande fête, la fièsse en Outremeuse et notre héros passe d’estaminets en bars à Péket pour finalement prendre « un » dernier dans une petite distillerie-épicerie : « Chez Camille».
Les baies de genévrier sont tellement chères à cette époque de l’année, le vieux bouilleur de cru roublard avait décidé de couper son péket avec un tas d’épices invendues, persuadé que ses clients n’y verraient que du feu !
C’est sans compter sur le fin gosier de Tchantchès. Dès la 1ére gorgée et n’osant jurer en présence du curé, il s’écrie : « NOM DI DJINNS QUI C’EST BON COULA !! » (Par les esprits, que c’est bon !)
Le 1er GIN était créé et il avait un nom : NOM DI GIN